La clé de la réussite
Rav Loria |
29 octobre, 2019 |
Sainteté |
Croire en soi-même : la clef de la réussite !
Dieu aime chaque Juif comme son propre fils. Si Son enfant a fauté, Il
ne cesse d’espérer qu’il entamera de nouveau la démarche du
repentir. Comme le Talmud le décrit : כי לא יחפוץ במות המת « Dieu ne
désire pas la mort du mort »1 (car un mécréant est considéré comme
‘mort’ spirituellement même de son vivant). Dieu espère le retour du
pécheur, fût-il le plus grand mécréant de la génération. Et, à plus
forte raison, Il espère en chacun de nous car, malgré nos nombreuses
fautes et nos défauts, nous désirons respecter la volonté divine et
accomplissons de bonnes actions ne serait-ce que de temps à autre.
Le vainqueur est celui qui sait rechercher ses points positifs, ses
bonnes actions, ses lumières intenses qui sont enfouies au plus
profond de lui et qui sait les dévoiler pour les réunir toutes ensemble
afin d’en faire une source de luminosité intense, de créer une mélodie
avec toutes ses notes de musique. Cette lumière procure une très
grande sérénité au Créateur qui jouit de l’éclat de Ses enfants sur
terre. Son Saint Nom est alors exalté dans les Cieux et sur la terre, et
l’on proclame devant le Créateur : « Heureux est le Roi qui a un peuple
si juste ! », et Dieu exulte de plaisir en voyant Son peuple s’empresser
de réaliser Sa volonté.
Tandis que, lorsque l’homme est trop intransigeant envers lui-même
ou envers les autres, il ternit ses bonnes actions et ne peut voir les
actes d’autrui d’un oeil bienveillant. L’Eternel ne se réjouit pas
lorsque son peuple adopte une attitude exagérément rigoureuse. Il
juge Ses enfants « mesure pour mesure » et si l’homme ne voit pas le
bien qu’il accomplit et ne se reconnaît aucun mérite, l’Eternel ne peut
se réjouir et s’enorgueillir du service de l’homme.
Un Juif aurait-il transgressé les interdictions les plus graves, il devra
tout de même se renforcer et prendre conscience du fait que l’Eternel
chérit grandement tout acte qui a pour but de l’éloigner de la faute et
de couper sa dépendance avec les péchés répétés. Tout effort investi
pour freiner ne serait-ce qu’une seule pulsion est extrêmement cher
au Créateur. Cet effort a un impact incommensurable dans les Cieux
et prend des proportions exponentielles dans les mondes célestes. Ce
Juif procure une sérénité sans pareille au Saint-béni-soit-Il. La
connaissance de la portée de ses bonnes actions doit procurer une
joie intense à celui qui engendre tant de bien à L’Eternel
1 Yé’hezkel, chapitre 18, verset 32..
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