Épousseter un vêtement le chabbat?
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Rav Loria |
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03 août, 2019 |
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Chabbat |
Epousseter un vêtement
Certains interdisent d’épousseter la poussière d’un vêtement neuf de couleur noire[1], si la présence de poussière importune tellement son propriétaire, qu’il ne peut porter le vêtement sans le dépoussiérer. Le Ramah préconise de se montrer rigoureux[2], mais selon le Choul’han ‘Aroukh cela est totalement permis[3]. Malgré tout, il est bon de se montrer rigoureux et ne pas secouer le vêtement directement3. On prendra donc soin de ne pas poser ses habits à un endroit où ils risquent de se souiller[4].
Même selon l’avis rigoureux, si la présence de poussière importe peu à son propriétaire, il est permis de le secouer[5], de l’épousseter délicatement ou de l’essuyer à l’aide d’un chiffon sec[6].
Aussi, selon l’ensemble des décisionnaires, il est permis de retirer à la main, des plumes ou autres éléments qui ne pénètrent pas entre les fibres du tissu[7], mais qui sont seulement déposés sur le tissu.
[1] Choul’han ‘Aroukh Harav, paragraphe 3 ; Michna Beroura, paragraphe 5 ; Kaf Ha'haïm, paragraphe 7. Mais le Ben Ich 'Haï, parachat Vayé’hi, paragraphe 8 interdit de dépoussiérer même un vêtement de couleur claire si la quantité de poussière est importante.
[2] Ramah, chapitre 302, paragraphe 1. Le Elia Rabba mentionné par le Michna Beroura, paragraphe 6 l’interdit totalement, et pas seulement selon la mesure de rigueur.
[3] Guedoulot Elicha, paragraphe 8 ; Halikhot 'Olam, tome 3, page 224 ; Or Létsion, tome 2, page 206 ; Ménou'hat Ahava, tome 2, pages 413 et 414. 3 Telle est la conclusion des décisionnaires cités précédemment.
[4] Michna Beroura, paragraphe 6. Si le vêtement s’est sali, il préconise de l’épousseter à l’aide d’un non Juif.
[5] Michna Beroura, paragraphe 5.
[6] Chemirat Chabbat Kéhilkhata, chapitre 15, paragraphe 25.
[7] Ramah, chapitre 302, paragraphe 1 ; Choul’han ‘Aroukh Harav, paragraphe 3 ; Michna Beroura, paragraphe 7 ; Halikhot 'Olam, tome 3, page 225 ; Chemirat Chabbat Kéhilkhata, chapitre 15, paragraphe 30. Mais le Maguen Avraham, paragraphe 4, mentionne un avis plus rigoureux, et le Kaf Ha'haïm, paragraphe 11 préconise de ne jamais secouer un vêtement noir conformément à la décision du Ben Ich 'Haï, parachat Vayé’hi, paragraphe 8.
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