D’où vient l’interdit de pétrir le Chabbat?
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Rav Loria |
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28 juillet, 2019 |
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Chabbat |
D'ou vient l'interdit de pétrir le chabbat?
1- Source de l'interdit
Les trente neuf travaux interdits le Chabbat représentent l’ensemble des travaux nécessaires à la confection du Sanctuaire. Ainsi, il était nécessaire de pétrir des encens et des colorants pour teindre les tentures du Tabernacle. Cet acte a pour but d’accoler et de rassembler des éléments distincts afin de constituer une seule pâte. Le fait de mélanger de l’eau dans la farine pour obtenir une pâte représente une interdiction de la Torah[1]. Il en est de même pour des éléments qui ne sont pas consommables[2] tels que du ciment ou du plâtre.
2- Définition de l'interdiction
Selon le Choul’han ‘Aroukh, on transgresse l’interdiction de pétrir si on mélange la farine (ou tout autre substance similaire) avec un liquide quelconque[3], et certains ont aussi défendu de seulement verser de l’eau dans la farine et considèrent cet acte comme l’infraction de l’interdiction de pétrir[4].
L’interdiction de la Torah s’applique seulement si l’on obtient une pâte tellement épaisse qu’il n’est pas possible de la verser d’un ustensile à l’autre[5], car ce mélange constitue une entité homogène et consistante (à l’instar d’une pâte à pain). Lorsque l’on obtient une pâte d’une telle consistance, le simple fait de verser de l’eau représente une interdiction de la Torah, selon l’avis plus rigoureux.
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[1] Michna Beroura, chapitre 321, paragraphe 50.
[2] Rambam, chapitre 8, paragraphe 16.
[3] Choul’han ‘Aroukh, chapitre 321, paragraphe 16 et chapitre 324, paragraphe 3. Le Gdoulot Elicha, chapitre 321, paragraphe 45 soutient que le Choul’han ‘Aroukh n’interdit que de mélanger ces substances, mais il convient d’interdire également de verser le liquide dans la farine. Telle est l’opinion du Kaf Ha'haïm, chapitre 324, paragraphe 14 qui adopte le second avis (plus rigoureux) mentionné dans le Choul’han ‘Aroukh.
[4] Michna Beroura, chapitre 321, paragraphe 50.
[5] Définition basée sur le 'Hazon Ich, chapitre 58, paragraphe 9 ; Chemirat Chabbat Kéhilkhata, chapitre 8, paragraphe
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