Les maladies liées aux Smartphones

L’usage effréné des téléphones portables a entrainé de véritables problèmes physiques. Les médecins ont surnommé cette nouvelle maladie, le « text neck » (nuque en anglais), des douleurs à la nuque causées par l’utilisation prolongée des différents appareils mobiles. Le fait de se pencher sur son téléphone pour envoyer des SMS, ou consulter Internet peut causer des douleurs invalidantes rapporte le journal britannique The Telegraph : ils engendrent également des maux de tête, des douleurs à l’épaule voire dans les mains et les bras ! Certains cas sont tellement graves que les muscles ont fini par s’adapter à la position courbée la rendant moins douloureuse. Une récente étude menée au Royaume-Uni auprès de 1 000 utilisateurs de mobiles révèle ainsi que 66% d’entre eux seraient « très angoissés » à l’idée de perdre leur Smartphone, les 18-24 ans étant encore plus affectés avec 76% d’entre eux. Les médecins ont très sérieusement donné un terme à cette angoisse extrême : la « nomophobie » qui est une contraction des mots « no mobile phobia », qui affecte les personnes privées de Smartphones ou de tout autre moyen technologiques pour se connecter au réseau. Ils doivent, quoiqu’il se passe, rester en ligne et être joignables en toutes circonstances. « Ceci est une nécessité vitale » pensent-ils tout haut.
Plus inquiétant encore, une récente étude réalisée auprès des médecins des salles d’urgence aux Etats-Unis et publiée dans le Wall Street Journal révèle que le manque  d’attention des parents plongés dans leur Smartphones et autres gadgets est la principale raison de l’augmentation des blessures des enfants. Dans certains cas, parmi les plus graves, des enfants se sont noyés, ont été oubliés dans les voitures jusqu’à l’asphyxie en été ou jusqu’à congélation en hiver, ou ont fait une chute mortelle parce que les parents scrutaient leur petit écran. Entre 2007 – date du lancement du IPhone aux États-Unis – et 2010, les services d’urgence des hôpitaux américains ont enregistré une augmentation de 12% des blessures des enfants âgés de moins de 5 ans, alors que les chiffres étaient en baisse ces dernières décennies[1].