Il est enseigné dans Isaïe: chapitre 58, verset 13. « Si tu cesses de fouler aux pieds le Chabbat, de vaquer à tes affaires en ce jour qui M’est consacré, si tu considères le Chabbat comme un délice, la sainte journée de l’Eternel comme digne de respect, si tu le tiens en honneur, alors tu te délecteras dans le Seigneur et Je te ferai dominer sur les hauteurs de la terre et jouir de l’héritage de ton aïeul Ya’akov. C’est la bouche de l’Eternel qui l’a dit »
Le Talmud Chabbat, 113a.déduit de ce verset que le jour du Chabbat, les sujets de conversation doivent être différents de ceux de la semaine.

Néanmoins, iIl est permis de prévoir l’accomplissement d’un acte même s’il n’est permis le Chabbat, que théoriquement.
Ainsi, il est permis de dire le Chabbat : « Demain, j’irai à tel endroit » ou de demander à une seconde personne de l’y accompagner. En effet, bien que le Chabbat, il soit défendu de sortir de la « périphérie urbaine » (celle-ci est comptabilisée jusqu’à 960 mètres après la dernière maison de la ville, et représente la distance qu’il est permis de parcourir le Chabbat), malgré tout, si le parcours était doté de petites cabanes, il aurait été permis de dépasser cette périphérie[1].
Par exemple, il est permis à une personne qui demeure à Paris de prévoir de partir au cours de la semaine à Lyon ou même à Jérusalem du fait que si le chemin était parsemé de petites cabanes, il aurait été permis (même théoriquement) de parcourir cette longue distance pendant Chabbat.
Toutefois, il est défendu de prévoir de partir en Amérique ou dans tous pays d’outre-mer, car il est impossible de s’y rendre théoriquement à pied. Or, il est interdit de voyager en bateau, en avion, ou même de nager pendant Chabbat.
Il est interdit de prévoir oralement de voyager en voiture, en avion, en bateau, en train ou d’utiliser tout autre moyen de locomotion, même à un endroit auquel il est permis de se rendre le Chabbat : il suffit de dire « Demain j’irai à un tel endroit »[2].